Aventure: La Baule, Jour 3
Cerf-volant et café, café puis cerf-volant, lecture de Dragon Ball Super au soleil avec un diabolo grenadine à la main, totalement déconnecté du Wi-Fi, ça sent les vacances.
Le problème des vacances, c’est que je mange trop. Petit dej à l’hôtel, restaurant midi et soir. Entre le plat veggie et le cheeseburger, l’hésitation est de courte durée. La frite, ça compte comme un légume?
Troisième jour, décompression: deux bonnes nuits d’affilée, on oublie le boulot et les soucis du quotidien, et la fatigue tombe d’un seul coup. Puis les soucis du quotidien, restés à la maison, tentent une approche de biais, et même en les mettant de coté, ils ont grignoté un petit bout de bonne humeur.
Reste la météo pour regagner du Mojo. Elle est clémente, beaucoup de soleil, un peu de vent, il fait chaud mais pas trop.
Un petit accident de cerf volant nous permet de vérifier que le vendeur avait dit vrai et les répare sérieusement. Je trouve chez lui un seau et une pelle de plage qui me font regretter le modèle « Spiderman » acheté la veille à peine moins cher, dans un commerce moins charmant. Je trouve des jeux intelligents pour les enfants et je repars chargé, mais heureux: j’ai fait plaisir à mes enfants et contribué à maintenir un lieu que je juge important. Je me souviens d’un ami de mes parents, plus jeune, qui avait du fermer son magasin: des gens qui ne lui avaient jamais rien acheté déploraient à grands cris sa disparition. Trop tard…
J’ai du mal à faire de bonnes photos, je cherche deux genres différents cette semaine: la famille d’un coté, nos souvenirs à mettre dans un livre, et le “filler” de l’autre, de la matière grasse pour fluidifier le livre et des photos plus génériques dont je peux me servir pour illustrer ces articles. Je ne veux pas trop partager ma famille dans ces posts, en tout cas pas visuellement, et les photos “filler” ont été plus compliquées à réaliser parce que je dois me concentrer sur deux choses à la fois: la sécurité des enfants d’un coté, et ce qui vaut d’être photographié au passage de l’autre. Du coup j'ai toujours un petit temps de retard sur la photo de rue. Rien de dramatique, ça fait partie de l’apprentissage et j’ai déjà progressé sur le sujet en trois jours, mais ça reste frustrant parce que je veux partager tout ça par ici, et que ce n’est pas mon meilleur travail.
Le meilleur signe qu’on est en pleine décompression? Le room-service. Manger dans sa chambre d’hôtel, pour moi, c’est signe que j’ai soit un job à rendre en urgence, soit besoin de dormir, selon que je suis à l’hôtel pour le business ou le plaisir. Ce soir, c’est les deux: j’ai mon épisode de podcast à monter pour demain, et je rêve de me coucher et de faire une bonne nuit. Les vacances sont presque finies, je ne pourrai bientôt plus me lever après 7 heures le matin.