Aventure: La Baule, Jour 5

Déjà le dernier jour de vacances et je m’émerveille, une nouvelle fois, du fait que je ne suis jamais triste de rentrer après de bonnes vacances.

Ça n’a pas toujours été le cas, et je me souviens de retours où j’étais aussi mal que la veille de la rentrée des classes, mais c’était à une période de ma vie où je n’avais pas encore compris que le travail ne se résumait pas à gagner sa vie et n’avait pas à être une torture. Aujourd’hui, je fais un métier que j’aime, dans un cadre que j’aime, à un rythme qui me convient, et je suis donc très satisfait de le retrouver. J’aime autant travailler qu’être en vacances, si ce n’est qu’en vacances, je peux davantage profiter de ma famille, et que je sais que lundi, une fois tout le monde entre école, crèche et bureau, ils vont affreusement me manquer. Il y a aussi des choses que je vais être content de retrouver, comme ma cuisine et le fait de ne pas manger en permanence dehors. Ma bibliothèque et un peu de temps calme pour redécouvrir mes livres. Le café où je me pose pour écrire dans mon journal, ou tout simplement le temps d’écrire tranquillement dans mon journal sans m’inquiéter de quand je vais être interrompu.

Les vacances me permettent aussi de réaliser à quel point mon rythme photographique est anormal, et que certains de mes commentaires à des non professionnels doivent leur paraitre incompréhensibles. L’import des photos par exemple: me concernant, on parle en général de quelques milliers de photos à la fois, rarement moins de deux mille d’un coup. Être en vacances et faire moins de 300 photos par jour m’aide à réaliser que tout le monde n’a pas besoin de Photo Mechanic, et aussi pourquoi Apple ne ressent pas le besoin de faire une fonction de tri poussée sur son iPad: quand il s’agit du volume d’images à traiter, je suis un Alien. Ca me permet aussi de pousser un editing à son maximum, parce que je n’ai VRAIMENT pas besoin de ramener des centaines de photos chaque jour pour raconter l’histoire des vacances, et à ce titre, c’est un très bon entrainement. C’est un excellent exercice pour quand je rentre à la maison.

C’est enfin un bon reset de mes pratiques, où je me suis coupé des réseaux, d’internet et de la consommation excessive qui vont avec. Changer de cadre est le meilleur moyen de faire une bonne désintoxication, qu’elle soit physique ou mentale. Je suis réinitialisé, retour au monde réel.

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